L’idée folle de « Scapin » est née d’une anecdote racontée par Michel Roux : un soir, en tournée, le décor n’a pas été livré à temps. Il a donc expliqué au public ce qui était arrivé… ou plutôt ne l’était pas… et les spectateurs ont cru qu’il s’agissait d’un gag faisant partie du spectacle… qui a aussi bien marché que d’habitude !
Partant de cette (mes)aventure, Hervé Devolder a été plus loin encore, imaginant une pièce sans décor (hormis un banc, un tabouret et… un téléphone !), mais dans laquelle il manquerait également ses partenaires !
« Scapin » est né. Toutes les fourberies dans un seul en scène. Et ça marche ! Il faut dire qu’Hervé Devolder est habile, au moins autant que ce filou de Scapin.
"Qu’à cela ne tienne, Hervé Devolder va jouer Scapin, avec ou sans Géronte, avec ou sans Octave, avec ou sans décor. Et l’illusion est fantastique, Hervé Devolder incarne son (ses) rôle(s) avec brio. Il va et vient entre les actes de la pièce de Molière, incarne tantôt le rusé Scapin, tantôt lui-même, dans un dynamisme schizophrénique absolument délicieux. Tous les traits du Scapin de Molière sont incarnés : le farceur, le fourbe, le cupide, le simplet, le stratège."
OUEST FRANCE - "Un solo virevoltant émaillé d'apartés malicieux. Le spectateur laisse aller son imagination et visualise lieux et visages comme il en a envie. Une façon originale de redécouvrir ce joyau du théâtre classique."
" L’ensemble est à la fois cocasse et informatif. On apprend par exemple à quoi correspondraient aujourd’hui ces fameux écus et pistoles dont il est tant question chez Molière ; que nous sommes dans une ambiance totalement jetset, ou encore que la relation amoureuse entre Léandre et Zerbinette est particulièrement choquante ! Du coup, aucun danger de rester au port... car cette création est d’une limpidité à toute épreuve."
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